Le réseau du métro lyonnais connaît une transformation majeure depuis le 1er avril 2024. Cette évolution s’inscrit dans une démarche environnementale et culturelle, marquée par l’extinction des écrans publicitaires numériques et leur remplacement progressif par des espaces artistiques.
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Un changement concret pour le réseau
Le projet comprend le retrait de 118 écrans publicitaires numériques répartis dans les différentes stations du réseau. Cette action représente une diminution de 25% des dispositifs publicitaires dans le métro lyonnais. Au-delà de l’aspect visuel, cette transformation génère des économies d’énergie substantielles et augmente la redevance publicitaire d’un million d’euros.
Les bénéfices environnementaux
La suppression des écrans numériques permet de réduire significativement la consommation électrique du réseau. Cette initiative s’aligne avec le nouveau règlement local de publicité et contribue à la diminution de la pollution visuelle dans les espaces souterrains. La sobriété énergétique devient ainsi une réalité concrète dans les transports en commun lyonnais.
L’art prend place dans les stations
Les espaces libérés accueillent désormais des œuvres d’art. Les stations Foch, République, Gratte-Ciel et Flachet font partie des premiers sites à bénéficier de cette transformation artistique. Des fresques murales remplacent progressivement les anciens emplacements publicitaires, créant un environnement plus agréable pour les voyageurs.
Le processus de transformation
Le démontage des écrans nécessite une organisation précise. Les opérations se déroulent principalement la nuit, hors des heures d’exploitation du métro. Cette phase technique demande une coordination étroite entre les différents intervenants pour assurer la sécurité et le respect des délais.
L’impact sur le quotidien des usagers
Les voyageurs découvrent progressivement un environnement plus apaisé. L’absence d’écrans clignotants réduit la fatigue visuelle et permet une meilleure appréciation de l’architecture des stations. Les premiers retours indiquent une satisfaction des usagers face à ces changements.
Les perspectives futures
Cette transformation ouvre la voie à de nouvelles évolutions. D’autres stations devraient suivre ce modèle dans les mois à venir. Le réseau lyonnais devient ainsi un exemple de transition vers des transports plus durables, où l’art et la culture trouvent naturellement leur place.
Conclusion
Cette transformation du métro lyonnais représente un changement significatif dans la conception des espaces de transport public. Elle démontre qu’il est possible de concilier mobilité, art et développement durable. Les prochains mois permettront d’évaluer pleinement l’impact de ces changements sur l’expérience quotidienne des usagers du réseau.
Cette évolution s’inscrit dans une tendance plus large de repenser les espaces publics, en privilégiant le bien-être des usagers et la durabilité environnementale. Le métro lyonnais devient ainsi un exemple concret de cette nouvelle approche des transports urbains.
Source : SYTRAL
